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Bienvenue à la Gaîté de Louvignies
Nous sommes une fratrie de 3 et nous avons eu cœur de rénover et faire vivre ce lieu détenu dans la famille depuis plusieurs générations.
C’est un ancien monastère et garant des réserves en nourriture appartenant à l’Abbaye de Maroilles.
La ferme du petit Ghaye a d’ailleurs eu plusieurs noms, qui figurent encore au cadastre : Gay, Ghay, Ghaye, Gaie, Gais. Les noms ont changé selon les époques et les changements de propriété.
Au XIIe siècle ; La Ferme de Gay faisait partie des fiefs appendant à la seigneurie de l’abbaye de Bonne-Espérance à Tournai (Belgique). Elle fut donnée en fief à l’abbaye de Maroilles. Il y eut moultes contestations et procès au sujet des muids (ancienne unité agraire) de blé réclamés par Bonne-Espérance. Pour l’abbaye de Maroilles, il est sans nul doute possible qu’elle détenait des difficultés de payer, par rapport à la dîme et le terrage de la ferme de Gay.
En 1190-1192 : Selon la charte de Baudouin V du Hainaut dit « Baudouin le Courageux », fut comte de Hainaut de 1171 à 1195. Walter de Bosies (de Bousies) se constitue responsable et caution à l’égard de Bonne-Espérance pour le paiement de ces 2 muids annuels. En 1192 : Une sentence arbitrale fut confirmée par l’archevêque de Reims, Guillaume, en déclarant l’abbaye de Maroilles dispensée du paiement de cette dette à Bonne-Espérance…
En 1251, un acte est passé entre les deux abbayes, mettant en avant un commun accord sur la dîme et le terrage. On pouvait croire le différend à jamais terminé, lorsque 200 ans plus tard en 1434, l’abbaye de Bonne-Espérance remit cela sur le tapis : elle prétendit de nouveau son droit à la dîme. La cour de Mons, par un jugement du 12 Avril 1434, la débouta de ses prétentions et se prononça en faveur de Maroilles.
« La cense de Gay » fut donné en arrentement perpétuel (= rente) à Amand François, seigneur d’Orcival (Orsinval commune juxtaposée à Le Quesnoy). Il s’agissait à l’époque d’une vieille maison avec 24 mencaudées et 31 muids. (1 muid = 5ha 67 ares = 16 mencaudées).
En 1688, le nouveau propriétaire, fit reconstruire la cense à neuf, il agrandit le domaine et planta des arbres fruitiers.
Il y a aujourd’hui la cense du « Grand Gay » et du « Petit Gay » qui tirent leur nom du petit ruisseau dont la source est près des deux fermes.
C’est ainsi que nous autres, nous avons dénommé les gîtes, en référence au nom de la ferme : La Gaîté.
Vous pouvez remarquer la clé de voûte, située dans un des logements, datée de 1841, qui est désormais notre logo.